Aller au contenu

Sur les bancs de l’école (2)

Les élèves de l’école de Pruillé-le-Chétif, année scolaire 1903-1904

  • La commune de Pruillé-le-Chétif

    Pruillé est une petite commune de la Sarthe située à quelques kilomètres à l’Ouest du Mans.

    En 1906, 543 habitants y étaient recensés. Le bourg en lui même était peuplé de 93 habitants quand les hameaux et fermes isolées aux alentours, la « population éparse », en comptaient 441. C’est donc une commune rurale essentiellement composée de lieux-dits qui forment un maillage assez dense du territoire (même si c’est un peu moins vrai à l’ouest du bourg). On ne compte pas moins de 64 lieux-dits, l’un des plus peuplé étant Les Tréfins, avec 8 foyers. Comme on va le voir avec la carte des écoliers, la majorité des lieux-dits ne sont en fait occupés que par une famille.

    Ce village est très majoritairement tourné vers l’agriculture. Seules 24 personnes ne sont pas directement liées à une profession agricole ou domestique. Ce sont les artisans et commerçants (deux charrons, six couturières, un cordonnier, un maréchal, deux épiciers, un cantonnier, un tonnelier, trois maçons et deux ouvriers maçons, une lingère, un aubergiste, deux charpentiers et une nourrice). Absolument tous les autres habitants dont la profession est renseignée dans le recensement de 1911 (on ne tient donc pas compte de la réalité du travail de nombreuses épouses pour qui aucune indication n’est donnée) sont soit cultivateurs (fermiers, propriétaires exploitants) soit dans la domesticité essentiellement liée aux travaux agricoles (domestiques, journaliers, ouvriers agricoles).

    La petite communauté comprend également un couple d’instituteurs : Jules Monguillon (né à Paris en 1857) et Léonie Beaury (né en 1858 à Degré).

  • L’école de Pruillé-le-Chétif

    L’école de Pruillé-le-Chétif se situe dans un bâtiment sur la même parcelle que la mairie.

    Le grand bâtiment au premier plan à gauche de cette carte postale est soit la mairie soit l’école. Il n’a pas été possible de le préciser pour l’instant.

    Elle ne dispose que d’une classe, divisée malgré tout en trois divisions en fonction de l’âge des garçons. Les effectifs pour la période étudiée varient de 19 à 33 élèves.

    On connaît l’organisation de l’école avec précision grâce à un rapport conservé aux Archives nationales, mais pour 1884. Il semble que le bâtiment le plus éloigné de la route soit l’école, sans qu’il soit possible de savoir comment a évolué l’organisation de la classe en 20 ans.

  • L’instituteur

Les premiers éléments fournis par le registre matricule (1 T 1478) sont des informations sur les personnels enseignants qui se sont succédés à l’école.

    Tous les instituteurs n’ont pas été mobilisés. Il est possible de trouver le cas d’instituteurs partis en même temps que certains de leurs anciens élèves. Tel ne fut pas le cas à Pruillé-le-Chétif. Pour les hommes qui nous intéressent, l’instituteur fut Jules-Louis Monguillon. Il enseigna 30 ans dans la commune, jusqu’à sa retraite le 29 septembre 1913. Né en 1857, il ne fut pas mobilisé en 1914.

    En 1914, l’instituteur de l’école de Pruillé était Alphonse Morin. Né en 1884, il fit ses études à l’École Normale du Mans de 1900 à 1903. Le 1er juillet 1904, il obtint son premier poste à Dissy-sous-Coreillon, puis il enseigna à Mayet. Engagé volontaire, il ne fit qu’un an de service en vertu d’une loi de 1892. Il fit l’école successivement à Bouloire et à Coulans. Enseignant titulaire, il avait obtenu son certificat d’aptitude pour enseigner le chant et la musique en 1912. Mais son passage dans l’école fut court : à peine une année scolaire.

    Nommé en juillet 1913 à Pruillé en remplacement de Jules-Louis Monguillon, Alphonse Morin arriva début août 1914 au dépôt du 117e RI. Il ne fut envoyé au front qu’en novembre 1914, tout juste nommé caporal. Affecté au 317e RI, il devint caporal-fourrier à la mi-novembre. Il fut tué à Massiges le 9 janvier 1916.

    Pendant la guerre, la classe fut tenue par Berthe Marie Girard, institutrice intérimaire arrivée en poste en septembre 1914. Tout juste sortie de l’École Normale, ce fut son premier poste. Elle y obtint son certificat d’aptitude pédagogique en février 1916 et fut titularisée en janvier 1917. Elle fut remplacée en août 1919 par Henri Jean Guimier qui arrivait d’Auvers-le-Hamon. Mobilisé aussi dès août 1914, adjudant au 317e RI, il fut blessé le 9 septembre 1914 à Nanteuil-le-Hadouin puis réformé en 1915 pour tuberculose pulmonaire. Il resta en poste à Pruillé jusqu’en 1939.

  • Le cas de l’intérimaire Berthe Girard par Valérie Quevaine

    C’est une femme, nommée dans une école de garçons, ce qui est contraire à la loi (seules les femmes dont l’époux, le père ou le frère, était enseignant dans l’école pouvait y enseigner). Nécessité du service, il fallait bien un enseignant devant les enfants, quitte à ce que cela soit une enseignante… mais pas de raccourcis « c’est à cause de la mobilisation » : le problème existait déjà l’année précédente, à cause de la loi de 1913 ! Les jeunes gens qui auraient dû arriver sur le marché de l’emploi aux postes d’instituteurs (trois promotions) étaient dans les casernes. Il fallut donc dès 1913 faire une entorse à la loi. Pour la petite histoire, début juillet 1914, l’Inspecteur d’Académie fit un discours à l’École Normale de filles de Rouen, dans lequel il déplorait qu’il ait dû nommer des femmes dans les écoles de garçons. Il se voulait rassurant en disant que c’était exceptionnel et qu’  « il n’y aura pas tous les ans… » S’il avait su…

Pour en savoir plus sur cette situation à Rouen :

https://sites.google.com/site/violettehorizon/home/octobre-1913/-il-n-y-aura-pas-tous-les-ans-la-loi-des-3-ans

    En 1919 Berthe Girard laisse sa place à un homme bien sûr, retour à la normale.

  • Des bancs de l’école aux chambrées des casernes

    J’ai fait le choix d’étudier la classe des élèves de l’année scolaire 1903-1904. Cette période est bien documentée dans les archives déposées aux Archives départementales de la Sarthe.

    Jusqu’à 34 garçons se sont assis cette année-là sur les bancs de l’école. Le parcours de 33 a pu être reconstitué avec leur fiche matricule. Seul Alexandre Bocage n’apparaît pas dans les registres matricules. Né au Mans en 1896, il disparaît complètement des archives après son recensement en 1911. Aucune fiche matricule n’a été trouvée, et pour cause : alors qu’il était aide de culture à Chaufour-Notre-Dame, il est décédé à l’âge de 16 ans. Il n’a donc jamais été recensé pour l’armée.

    Les possibilités offertes par les registres matricules des élèves admis à l’école sont multiples. Leur parcours de mobilisés est la plus évidente. On peut aussi mettre en relation l’appréciation de l’instituteur avec le niveau d’instruction inscrit sur la fiche matricule.

  • Le niveau d’instruction de la fiche matricule

    Lorsqu’il étudie l’information dans sa recherche sur les soldats languedociens, Jules Maurin explique la difficulté pour savoir comment le niveau d’instruction était évalué lors du recensement à la mairie. Est-ce le maire seul, est-il aidé par l’instituteur ? Est-ce une déclaration du futur conscrit ? Il conclut à propos de la confiance à accorder à cette information : « On ne saurait ni lui en dénier aucune, ni lui en accorder trop », page 47.   

    Abondamment étudiée, cette information est donc à prendre avec prudence car elle est assez subjective. On l’observe facilement avec les écrits des conscrits de l’époque. Des « niveaux 2 » qui ont une belle écriture, des « niveaux 3 » à l’orthographe très incertaine. Cette imprécision est aussi visible quand on met en relation les appréciations de l’instituteur avec les niveaux d’instruction notés dans les fiches matricules.

    Chaque élève dispose d’une appréciation certes laconique mais au vocabulaire suffisamment précis pour réaliser un classement en fonction du champ lexical utilisé : un champ positif (bon élève, intelligent, studieux, docile, pourrait passer le CEP) ou au contraire négatif (médiocre, faible, aucun goût pour les études). Quelques-unes ont été considérées comme neutres, toutes formulées autour de l’expression « élève ordinaire ».

    On note que les hommes catégorisés comme niveau 2 ont des appréciations majoritairement négatives. Ceux du niveau 3 ont des appréciations plus positives. Pourtant, dans le cas présent, on est loin d’une situation manichéenne où les élèves « 2 » seraient des élèves médiocres et les « 3 » des bons. Dans les appréciations on trouve de bons élèves en 2 et de médiocres en 3. Ainsi, deux élèves notés « très médiocre » se retrouvent en « 3 » contre un seul en « 2 ». Pour Pasquier Alphonse, l’instituteur note « Bon élève. Courageux. Aurait pu avoir son certificat d’études. », mais il n’est noté que niveau « 2 » dans la fiche matricule.

    En l’absence de tout écrit de ces hommes ou d’autres informations, il n’est pas possible d’aller plus loin que ce simple constat. Cela nous rappelle qu’il faut prendre avec prudence cette information de la fiche matricule.

    On peut mettre en relation le nombre de jours de présence avec le niveau d’instruction. Mais là encore, on ne trouve pas une réponse définitive.

    En effet, expliquer la réussite ou l’échec scolaire d’un enfant peut se résumer à regarder le nombre d’absences. La scolarité d’un enfant est la somme du contexte familial, de l’appétence de l’enfant aux matières étudiées, de ses capacités de mémorisation et de compréhension, autant d’éléments invisibles dans les documents disponibles. Dans le cas de Pruillé-le-Chétif, on dispose d’un classement des élèves pour quelques matières, mais qui ne suffisent pas à nous donner des certitudes. L’instituteur n’a pas indiqué la moyenne des résultats comme le registre l’y invite comme on le voit dans cet exemple en mars 1907 :

    Nous ne disposons pas non plus d’informations sur la vie de ces écoliers après leurs 13 ans. Comment mesurer la pratique de la lecture de l’écriture et des comptes chez les adolescents ? Certains ont pu désapprendre en l’absence de pratique régulière. Que dire alors des plus en difficultés ? Le contraire peut être vrai également, des adolescents continuant la lecture, l’écriture et améliorant leur maîtrise. C’est tout aussi invérifiable ici aussi.

    Cette recherche, outre une meilleure connaissance de la jeunesse des personnes concernées a le mérite de tordre le cou à certaines vieilles lunes liées à la mémoire de l’école d’avant : on découvre une école qui n’était pas une priorité pour les familles, où les obligations de la maison étaient plus importantes, une école où le passage était parfois très bref (quelques années) et marqué par une grande irrégularité de la présence en classe.

Télécharger le tableau complet en grand format

    Ainsi, un élève peu absent comme Blin est noté « peu courageux » et ne passe pas le CEP quand Delanoé est absent deux fois plus mais passe le CEP et est vu comme un bon élève. Trémault, avec 50 jours d’absence, est vu comme un élève médiocre mais noté « niveau 3 » sur la fiche matricule.

    Pruillé-le-Chétif, bien que peu éloigné de la ville du Mans, est un petit village dans un milieu très rural. Il convient de ne pas oublier que la présence des élèves à l’école pouvait varier d’un département à l’autre et suivant que l’on est dans un monde rural ou urbain et que cette étude n’a pas vocation à donner des généralités sur l’ensemble du territoire !

  • Les élèves de Pruillé-le-Chétif sous les drapeaux

Télécharger le tableau complet en grand format

    Lorsque la mobilisation est décrétée, une partie des anciens élèves de l’école fait son service actif. En effet, nés entre 1891 et 1899, douze (soit un peu plus d’un tiers) appartiennent à une classe sous les drapeaux. À partir de la classe 1914, les jeunes pruilléens sont appelés par anticipation au cours du conflit. L’étagement de cet appel est bien visible sur le graphique.

    Au final, sur 33 élèves, un décède avant la guerre. Sur les 32 autres, 4 ne furent pas mobilisés. Un fut ajourné jusqu’à la fin de la guerre, trois furent réformés. Pour les 28 autres, un seul fut affecté au service auxiliaire. 22 se retrouvèrent dans l’infanterie. Le seul affecté à une SCOA rejoignit d’ailleurs très vite l’infanterie. Le seul engagé volontaire et trois hommes furent affectés à l’artillerie. Le dernier fut marin.

    Onze anciens élèves furent blessés ou gazés au moins une fois au cours du conflit. Trois furent prisonniers et sept décédèrent des suites de blessure ou au combat.

  • Un exemple d’utilisation de ces archives : les frères Moisy ou la fin d’une famille

    Émile (né en 1892) et Louis Moisy (né en 1895) étaient les deux enfants d’une famille louant une ferme dans la commune de Pruillé-le-Chétif au lieu-dit de la Motte ou de la Grande Motte comme le précisent les documents de l’école.

    Ils n’apparaissent pas ensemble dans le tableau de présence proposé pour l’année scolaire 1903-1904. En effet, si l’aîné fut scolarisé à partir du 21 mai 1904, son cadet Louis ne le fut qu’en novembre 1904. Ils passèrent un peu moins d’un an sur les bancs de la même classe, dans la même division. Émile se montra un peu plus absent que son cadet tout en ayant des résultats un peu moins réguliers, baissant progressivement de la tête de classe à la seconde moitié du classement dans la majorité des matières travaillées. Louis, confirmant l’avis de son instituteur, se montra plus assidu et régulier. Que ce soit en calcul, en lecture, en écriture en histoire ou en géographie, ses résultats lui donnèrent presque toujours la première, la deuxième ou la troisième place du classement. La date de leur départ de l’école est incertaine car les informations sont contradictoires entre le document matricule et la feuille d’appel journalière. Émile quitta l’école le 31 septembre 1905 d’après le premier mais son prénom apparaît encore en 1907 avec des présences à l’école, ce qui n’est pas logique vu qu’il avait bien plus de 13 ans et son certificat d’études. Son frère y alla jusqu’au 25 juillet 1906. Tous deux passèrent et obtinrent leur Certificat d’Études Primaires en juin 1906. Si l’instituteur note qu’ils furent de bons élèves, leur absentéisme fut loin d’être nul en été.

    L’observation des recensements nous en apprend un peu plus sur la famille. Elle s’installa au lieu-dit La Motte entre le recensement de 1901 et l’inscription des enfants à l’école. Elle n’est composée que des parents et des deux fils. Une fois les obligations scolaires, les enfants travaillèrent à la ferme familiale comme ouvriers agricoles jusqu’à leur départ pour la caserne.

    Émile, de la classe 1912, fut le premier à être appelé. Il arriva à la caserne du 115e RI le 8 octobre 1913. À la mobilisation, il était sous les drapeaux et partit avec le régiment d’active vers le Nord-Est dès le 5 août.

    Entre octobre 1913 et juin 1914, le père Louis décéda. Son frère, dut abandonner la ferme où il continuait de travailler – probablement le temps que la succession se fasse – car reconnu apte au service armé, il fut envoyé dans l’Orne, au 103e RI d’Alençon.

    Ils ne purent pas se retrouver une fois Louis envoyé en unité combattante début 1915. En effet, Émile fut grièvement blessé le 9 janvier 1915 et capturé. Il mourut dans un lazaret d’Ulm le 21 janvier suivant.

    Sa mère chercha des informations sur le sort de son fils, étant juste considéré comme disparu. Le CICR reçut une carte-lettre d’Allemagne avec un retour à l’envoyeur le destinataire étant décédé. L’enquête continua malgré tout et la correspondance avec un camp d’Ulm confirma la nouvelle le 19 mars 1915. La famille fut avertie par un courrier parti le 25 mars 1915. La famille fut informée plus tard du lieu exact d’inhumation. L’avis officiel de décès ne fut enregistré qu’en novembre 1917.

    Son frère fut également blessé dans la Marne, à Auberive, le 8 octobre 1915. Gravement touché au genou, il fut amputé de la jambe droite, mais ne survécut que deux jours à l’opération.

  • En guise de conclusion

    Pour ceux qui peuvent exploiter une telle source, c’est un véritable trésor : elle permet de découvrir un pan entier de la vie d’une personne, le plus souvent laissée blanche dans les courtes biographies que l’on peut rédiger. On peut connaître l’assiduité scolaire, le début et la fin de la scolarisation, le niveau dans les matières enseignées, l’éventuelle obtention du CEP. Accessoirement, on peut découvrir parfois s’il y eut une maladie au cours de sa scolarité, s’il fut victime d’une épidémie locale. Mais cette source dépend de trois facteurs que nous ne maîtrisons pas : la conservation de la source, son lieu de consultation et la précision des mentions portées par l’instituteur.

    La cerise sur le gâteau serait d’avoir, évidemment, une photographie des élèves… Qui sait, peut-être existe-t-elle pour ces élèves de Pruillé-le-Chétif ?

  • Article connexe :

Sur les bancs de l’école : les sources

Quelques éléments sur le parcours militaire d’un ancien élève de l’école de Pruillé-le-Chétif : Alexandre Bazoge

  • Sources :

Archives départementales de la Sarthe :

– 1 R 1228 : Fiche matricule de MOISY Louis, classe 1912, matricule 1453 au bureau de recrutement du Mans.

– 1 R 1264 : Fiche matricule de MOISY Émile, classe 1915, matricule 1267 au bureau de recrutement du Mans.

– 1R 1153 : Fiche matricule de MORIN Alphonse, classe 1904, matricule 782 au bureau de recrutement du Mans.

– 1 R 1154 : Fiche matricule de GUIMIER Henri Jean, classe 1904, matricule 1400 au bureau de recrutement du Mans.

– 1 T 1478 : Registre matricule des élèves admis à l’école primaire de Pruillé-le-Chétif.

– 1 T 1480 : Registre d’appel journalier, école primaire de garçons, commune de Pruillé-le-Chétif, années scolaires 1904-1905, 1905-1906, 1906-1907.

– Toutes les fiches matricules des écoliers ont été consultées.

– 2 Mi 289 _ 57 : Recensement de la commune de Pruillé-le-Chétif, 1906, 1911 et 1921.

– PC\251\037 : Extrait du plan cadastral de Pruillé-le-Chétif de 1937, section B1.

http://archives.sarthe.fr/ark:/13339/s00586a2f618df55/586ae54a23e9b

– 3 Q 10993 : Table des successions et absences, Le Mans 1912.

Archives nationales :

Rapport concernant l’école : https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/media/FRAN_IR_058052/c-3920wxyhv–npbdkrl44tt4/FRAN_0213_107813_L

Carte postale de Pruillé-le-Chétif,

https://www.perche-gouet.net/histoire/photos/communes/72247-00/56483.jpg

  • Bibliographie :

Jules Maurin, Armée, guerre, société : soldats languedociens (1889-1919), Paris, Publications de la Sorbonne, 2013 (1982), 750 p.

  • Remerciements :

À Thibaut V. qui a retrouvé Alexandre Bocage et pour son aide sur la famille des frères Moisy, ainsi qu’à Valérie Quevaine pour son expertise sur l’école au début du XXe siècle et ses explications sur l’institutrice.

L’image de la nouveauté utilise une photographie de classe provenant de ce site : http://www.montbrun-bocage.com/pages/Photos_de_classes_de_1900_a_2011-8278141.html


Retour au Parcours des conscrits avant 1914

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *