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JACQUES SAUVAGEOT : une histoire, une mémoire

Écrire la vie d’un mobilisé nécessite des sources. Grâce à la Grande Collecte, on peut voir à quel point la matière fournie peut être riche. Pourtant, le chercheur se voit toujours confronté au même écueil : dans les témoignages publiés comme dans les sources fournies, notre contemporain (auteur ou descendant de soldat) ne voit le mobilisé qu’au travers de ses périodes au front ou de ses blessures. Le cas de Jacques Sauvageot le montre bien.

  • Jacques Sauvageot.

Jacques Sauvageot est né en octobre 1891 dans une famille de cultivateurs à Montecenis avant qu’elle ne vienne s’installer à la ferme des Noyerettes à Saint-Martin-Belle-Roche en Saône-et-Loire.

Il est l’aîné et seul garçon des quatre enfants de la famille nés entre 1891 et 1900. Deux autres fils sont nés mais sont décédés au cours de leur première année. S’il semble avoir suivi une scolarité normale comme l’indique son niveau 3 dans sa fiche matricule, on constate dans ces quelques phrases dans ses cartes que sa maîtrise de l’écrit était marquée par quelques approximations.

Il travaille lui-même la terre avec ses parents au moment où il se fait recenser.

Classé « bon » pour le service actif, il est incorporé au 56e RI de Châlon-sur-Saône le 1er octobre 1912. Il a à peine le temps de faire les premiers exercices et de fêter son 21e anniversaire qu’il est réformé par la commission de réforme le 8 novembre 1912 pour « tuberculose pulmonaire ». Malgré tout, il a eu le temps d’envoyer fin octobre une photographie à sa famille, c’est dire si cet usage de se montrer en militaire le plus vite possible était bien ancrée à cette époque.

Il est en tenue d’exercices, certainement avec son escouade dont on voit le caporal au centre. Il note qu’ils se sont fait photographier sur la place Mathias de Châlon-sur-Saône (dont la physionomie a beaucoup changé depuis) au cours d’une séance d’exercices.

Le jeune garçon au teint basané et au menton à fossette rentre chez lui. Difficile d’observer ces traits physiques notés dans la fiche matricule, tout comme la marque qu’il porte à l’épaule gauche. De même, évitons de voir dans son visage marqué les signes de la tuberculose. La lecture de l’interview de son fils vous expliquera pourquoi.

  • La mobilisation

Comme tout réformé, Jacques n’est pas appelé lors de la mobilisation d’août 1914. Cependant, le décret du 9 septembre 1914 oblige tous les réformés à passer devant le conseil de révision pour un réexamen de leur situation. Il se présente donc devant le conseil de révision le 10 novembre et est reconnu apte au service armé. Dès le 14 novembre il est incorporé non au 56e RI comme en 1912, mais au 149e RI d’Épinal.

Sa fiche matricule indique qu’il est envoyé dans la zone des Armées dès son incorporation. Il convient de ne pas faire une mauvaise interprétation de cette information : Épinal, et donc le dépôt du 149e RI, est d’office dans la zone des Armées. Il ne faut pas imaginer Jacques, alors qu’il n’a eu qu’un mois d’entraînement en 1912, envoyé immédiatement au front.

Hélas, sa date d’envoi effectif en renfort au 149e RI au combat est inconnue. On peut probablement dater ces deux clichés de la période au dépôt du 149e RI. Sur le second, les hommes qui l’accompagnent paraissent assez jeunes pour être de la classe en cours d’instruction. De plus, la pose est la même que d’autres groupes photographiés au dépôt du 149e RI à Rolampont, exactement  au même endroit.


Il n’est pas impossible, bien que cela n’apparaisse dans aucune source, que Jacques ait été hospitalisé fin 1914-début 1915. En effet, deux photographies le montrent au milieu de blessés. Sur l’une d’elles, son fils Claude a ajouté qu’il était dans le Morbihan, mais le lieu et la date indiquée ne correspondent pas. Je lis « Langres, le 5 janvier 1915 ». L’absence de mention d’évacuation dans la fiche matricule n’est pas un contre-argument à cette proposition, Langres étant aussi dans la zone des Armées, à quelques kilomètres de Rolampont.

  • Premier séjour au front

Si on ne sait pas quand il arriva au front, on peut affirmer que sa présence n’y fut pas très longue. En effet, il fut évacué dès le 9 mai 1915 en raison d’une blessure par éclat d’obus au thorax.Grâce au site de Denis Delavois, on peut en savoir beaucoup plus sur cette journée, marquée par une grande offensive dans le secteur de Notre-Dame-de-Lorette à laquelle participait le 149e RI. Toutefois, il est impossible de savoir dans quelques circonstances exactes il fut blessé en l’état actuel des informations disponibles.

Il est bien noté comme blessé dans l’état des pertes du 149e RI du 9 mai saisi par Denis Delavois. On apprend à cette occasion qu’il était à la 2e compagnie, mais aucun élément précis, notamment sur le moment de la journée où il fut touché.

Il est évacué vers l’hôpital temporaire n°23 de Melun où il passa quelques semaines avant de rejoindre le dépôt de convalescents d’Orléans le 25 mai 1915. Il obtient alors une permission de 7 jours qui dut être prolongée vu qu’il n’arriva au dépôt (probablement à Épinal) que le 23 juin.

  • Second séjour au front

Il part en renfort le 5 août 1915. Cette seconde période au front fut-elle plus longue que la première ? Elle ne dure en effet qu’un mois et demi car Jacques est à nouveau blessé, cette fois-ci pendant l’offensive de diversion, toujours en Artois, à Souchez, le 25 septembre 1915. Il s’agit d’attirer un maximum de troupes allemandes dans ce secteur, ou d’empêcher leur départ en renfort pour faire face à la grande offensive de Champagne.

Toujours à la 2e compagnie, un nouvel obus le blesse grièvement à la main droite. Il est évacué et dirigé vers l’hôpital mixte de Vannes. Cette blessure lui vaut la citation suivante :

« Citation à l’ordre du corps d’armée, ordre n° 23.793, « D » extrait.

Soldat brave et dévoué, ayant toujours eu une belle attitude au feu. A été grièvement blessé le 25 septembre 1915 à Souchez, en se portant à l’attaque des positions ennemies. Une blessure antérieure. »

Il est ensuite envoyé le 22 décembre 1915 à l’hôpital temporaire 62 toujours à Vannes, installé dans le petit séminaire probablement une fois la blessure ne nécessitant plus de soins quotidiens mais de la rééducation. Toutefois, les cartes postales envoyées par Jacques proviennent de l’HC64 de Sainte-Anne d’Auray.

En effet, cette étape de son parcours est immortalisé par plusieurs clichés. Il écrit de Sainte-Anne d’Auray le 8 janvier 1916 une photo-carte dont on reconnaît le lustre sur un autre cliché. Sur le premier, on voit nettement la position dans laquelle ses doigts sont immobilisés.

Le lustre :


Autre point commun qui permet de relier ces trois clichés ensemble est la présence d’un camarade du 149e RI aux moustaches reconnaissables. Hélas, il n’est pas nommé.

  • Fin de guerre pour Jacques Sauvageot

Il réintègre le dépôt le 29 février 1916, mais probablement en raison d’une nouvelle rééducation, il est une fois encore hospitalisé. Il arrive à l’hôpital militaire de Bourbon-les-Bains le 26 avril 1916. Les suites de sa blessure l’expliquent facilement : il a une immobilisation des quatre derniers doigts de la main droite qui le rend inapte au combat.

Cette inaptitude se confirme par la suite : après 15 jours de convalescence à partir du 20 juillet 1916, il est de retour au dépôt le 5 août, probablement en attendant son passage devant la commission de réforme. On en profite pour lui faire quatre injections antityphoïdiques.


Il passe devant une commission médicale qui le réforme le 25 novembre 1916. Si les documents montrent le résultat, il faut imaginer les pièces qu’il était nécessaire de fournir. En voici un exemple : le certificat de blessure.


Ainsi s’achève la campagne de Jacques Sauvageot dont les séquelles sont définitives. Pourtant, il est rappelé au 56e régiment d’infanterie, le plus proche de son domicile dès le 1er mars 1917. Il ne faut y voir une tentative de récupération de l’armée au cas où sa blessure aurait évolué rapidement et favorablement. Sa fiche matricule en précise la raison : « pour que son dossier pour gratification soit complété ». Jamais Jacques ne retourna au front. Dès le 27 avril 1917, il défait une dernière fois son uniforme et retourne définitivement à la vie civile.

  • Une administration militaire toujours présente

Jacques Sauvageot, comme tout blessé et invalide de guerre, n’en a pas fini avec l’administration militaire. Il doit se présenter régulièrement afin d’actualiser son statut et l’importance de son invalidité. Il faut également passer de la réforme temporaire à la réforme définitive consécutive à une blessure de guerre. Cette blessure permet d’obtenir une pension d’invalidité. Mais tout doit être justifié, il faut passer régulièrement devant une commission médicale qui juge de de l’état de la personne pour statuer de l’évolution de sa pension.

Les documents à fournir sont nombreux, pourtant ils sont très rarement conservés. Nous ne sommes plus dans la période de guerre. Parfois, on a conservé quelques documents laissés dans le livret individuel. Dans le cas présent, plusieurs pièces attestent des démarches à faire et des documents à produire. Le cadre général est donné par la fiche matricule qui suit l’évolution du statut de chaque soldat blessé.


Le 8 août 1917, il obtient une gratification de 100 francs. Il repasse devant une commission de réforme en avril 1918 qui le maintient réformé temporaire avec une gratification de 7e catégorie (toujours 100 francs).


Il passe devant une commission de réforme qui décide qu’il doit passer devant la commission spéciale de réforme rapidement.

En 1918, il a droit à un appareillage.


 Le 9 mai 1919, il obtient une pension pour 15 % d’invalidité (les quatre doigts blessés de sa main sont bloqués), ce qui lui donne droit à une pension.


Un an plus tard, le 30 avril 1920, il passe à nouveau devant la commission de réforme de Châlon-sur-Saône. Son invalidité est réévaluée et passe à 30 %, soit 720 francs.

L’année 1920 fut particulièrement riche pour Jacques : il reçoit le 7 avril la médaille militaire. En 1932, il obtient une pension avec cette médaille. L’année 1920 est aussi celle de son mariage. Le 31 mai.

  • Une vie après-guerre qui mérite d’être connue

Ainsi, après 1920, les documents ne nous apprennent pratiquement rien sur cet homme, à l’exception de la dernière mention disponible sur sa fiche matricule : il est toujours cultivateur en 1937. C’est dire qu’il manque beaucoup d’éléments, même simplement factuels, sur les conséquences de la guerre sur cet homme, jusqu’à son décès en 1968. La fin de ce récit reprend les mots de son fils Claude tels qu’ils ont été retranscrits sur le site Européana lors de sa participation :

« [Il] a repris l’exploitation agricole de ses parents à Saint-Martin-Belle-Roche (Saône-et-Loire). Décédé le 5 janvier 1968, il a eu deux enfants (deux garçons). Son père parlait souvent de la guerre, de sa dureté, de ses camarades morts à coté de lui. »

Un article publié en 2016 (voir sources) dans la presse locale mentionne également une action de Jacques qui se déroula en 1943. En voici un extrait : « C’était il y a 73 ans presque jour pour jour. Mais pour Claude Sauvageot, le souvenir des tout premiers jours de mars 1943 reste vivace. Des souvenirs attachés à la ferme tenue jadis par ses parents, Jacques et Marie, à Saint-Martin-Belle-Roche, et à l’accueil de deux évadés, extirpés par miracle du train qui les conduisait vers la déportation. »

Preuve que le récit de la vie d’un homme ne doit pas se résumer à sa participation à ce premier conflit mondial, sans que ce soit obligatoirement des faits liés à une guerre. Partant de ce constat, j’ai pris contact avec Claude Sauvageot, le fils de Jacques, qui a bien voulu répondre à quelques questions sur le souvenir qu’il avait de son père en tant qu’ancien combattant.

  • Entretien avec Claude Sauvageot

Arnaud Carobbi : Votre père a été blessé à la main. En a-t-il gardé des séquelles toute sa vie ?

Claude Sauvageot : Il n’y a jamais eu d’amélioration. Il était gêné pour tout, il était droitier en plus. Il pense qu’il avait été mal soigné, surtout le pansement qui avait rassemblé ses quatre doigts dans cette position.

A.C. Alors pour son travail à la ferme, comment faisait-il ?

C.S. Il se débrouillait, il ne ménageait pas sa peine. Il a travaillé pendant six ou sept ans avec la main gauche, puis il s‘est adapté. Il faisait de la polyculture, un peu d’élevage, un peu de vignes. La famille est restée 92 ans comme locataire dans la même propriété : mes grands-parents, mes parents et moi-même.

A.C. Quelles étaient ses sociabilités au village ?

C.S. Il n’allait pas au bistrot, mais dans ce petit village d’environ 450 habitants, tout le monde se connaissait, discutait quand on se rencontrait. Il a été au conseil municipal et puis maire de la commune. Il a été membre fondateur de la coopérative de battage de Saint-Martin-Belle-Roche et Sénozan.

A.C. Avec qui parlait-il du conflit ?

C.S. Il ne ramenait pas ça sur le tapis sans arrêt. Il n’en parlait pas directement aux enfants, mais nous connaissions toutes ses histoires car lorsqu’il se retrouvait avec un ami de Mâcon ou d’autres anciens combattants, il est rare que la discussion n’arrive pas sur le sujet.

Il était en contact avec deux anciens combattants qui étaient dans le même régiment que lui, un  de Mâcon dont je ne me souviens plus du nom et un autre de Saint-Martin. Il voyait aussi Joseph Dietrich, du village, qui n’était pas dans le même régiment que lui.

A.C. Appartenait-il à une amicale, à une association d’anciens-combattants ?

C.S. Il était dans l’amicale du pays et il cotisait à France mutualiste. Il participait à des rassemblements, des réunions. Il participait aux cérémonies, comme ancien-combattant puis comme conseiller municipal et maire.

A.C. Passons maintenant aux questions sur sa participation au conflit et les souvenirs qu’il en avait. Evoquait-il des amis d’enfance ou des camarades disparus ?

C.S. Il a vu des camarades tomber à côté. Il avait en mémoire un Corse appelé De Benedetti, tombé à côté de lui au cours d’une attaque sans qu’il sache ce qu’il était devenu.

A.C. Y avait-il une anecdote qu’il racontait plus fréquemment ?

C.S. Quand il rencontrait ses camarades, il parlait des tranchées, des bombardements, mais pas d’une anecdotes en particulier.

A.C. Parlait-il de son court service militaire ? De ses soucis de santé ?

C.S. Il n’avait aucun problème de santé. Il n’a jamais eu la tuberculose ! Quand il a été appelé, le propriétaire de la ferme était un officier. Il avait prévenu mon grand-père qu’il fallait l’avertir quand Jacques serait appelé et qu’il s’occuperait de le faire libérer. Il l’a donc fait réformer pour qu’il puisse continuer d’exploiter la ferme. Il a été pistonné !

A.C. Parlait-il des deux combats auxquels il participa en 1915 ?

C.S. Il racontait les circonstances de ses blessures. En septembre, son lieutenant leur avait dit de se tenir le long du parados pendant un bombardement. Alors qu’il était assis, il senti une violente douleur dans la main droite. Il fut évacué. Pour sa première blessure, l’éclat d’obus lui blessa la peau sur la droite sans casser les cotes. Il avait été marqué par ces deux blessures.

A.C. Que disait-il de ses hospitalisations ? A-t-il été hospitalisé fin 1914 ?

C.S. Je pense qu’il partit directement au front. Je ne sais pas s’il a été hospitalisé à un autre moment. Je sais qu’il mentionnait « Rolampont » dans la Haute Marne, « Vannes » en Bretagne.

A.C. De nombreux documents ont été conservés mais pas de correspondance. Ecrivait-il à sa famille ?

C.S. Certainement, mais les lettres ont disparu, laissées dans un tiroir ? Récupérées par d’autres personnes ? Je ne sais pas.

A.C. Quelle fut sa réaction lors de la Seconde Guerre mondiale ?

C.S. Il fut écœuré, abattu. Il disait qu’il s’était battu pour rien. Quand nous avons vu les Allemands arriver sur la route nationale 6, il a dit qu’il n’aurait jamais cru revoir les Allemands en France.

A.C. Au final, comment résumer l’importance du conflit dans la vie de votre père ?

C.S. Il a été considérablement marqué. L’époque était gravée dans sa tête. Mais quand il travaillait à la ferme, il n’y pensait pas. Par contre, quand il était avec ses camarades, ça revenait, les attitudes étaient graves.

Entretien téléphonique réalisé le 29 juillet 2017.

  • En guise de conclusion :

Qu’en est-il de sa vie ensuite ? Sans les souvenirs de sa famille, rien ne permet de le savoir. Aucune question précise n’a été posée dans ce sens lors de la remise des documents pour numérisation. Pourtant les questions sont nombreuses afin de déterminer quel a été l’impact du conflit chez un homme après-guerre. Certes, ces éléments ne changent rien à son parcours de mobilisé, mais ils permettent de savoir à quel point cette expérience marqua sa vie après. Plus factuellement, c’est aussi une source d’anecdotes et de précisions qui sont loin d’être inutiles comme l’a prouvé le cas de Jacques Sauvageot.

Ce sont surtout des souvenirs que l’on oublie de conserver et qui manqueront, s’ils ne manquent pas déjà, lorsque l’on s’intéressera à cette question. Alors que toutes les informations étaient là mais qu’il fallait simplement poser la question.

  • Remerciements

À Claude Sauvageot, à la fois pour avoir participé à la Grande Collecte et ainsi avoir permis de faire découvrir le parcours de son père ainsi que pour avoir accepté de répondre à quelques questions.

À Denis Delavois pour son aide concernant le 149e RI et tout particulièrement la photographie prise à Rolampont. Retrouvez son travail sur son blog.

  • Sources :

Archives départementales de Saône et Loire :

– 1 R RM Mâcon 1911/3 : Fiche matricule de Jacques Sauvageot, bureau de recrutement de Mâcon, matricule 1078 de la classe 1911.

– Documents numérisés lors de la Grande collecte : Fonds Sauvageot, 12 NUM 003.

Ce fonds est intégralement numérisé et accessible sur ce site.

– Recensement 1911 Saint-Martin-Belle-Roche 1911 6MMacon_1911/1

Européana :

FRAD071-003, Jacques SAUVAGEOT, parcours d’un soldat. Lien direct vers cette contribution : http://www.europeana1914-1918.eu/en/contributions/10476

Attention : elle ne comporte qu’une sélection de trois documents.

Blog du 149e RI de Denis Delavois :

La journée du 9 mai 1915 (bilan) : http://amphitrite33.canalblog.com/archives/2011/05/03/21046186.html

Évolution de la ville de Châlon-sur-Saône : http://chalonevolution.fr/

Le journal de Châlon-sur-Saône, version numérique, édition du 1er mars 2016, http://www.lejsl.com/edition-macon/2016/03/01/l-acte-heroique-de-la-famille-sauvageot-pendant-la-guerre, consulté le 25 juillet 2017.

– Arbre généalogique de Jacques Sauvageot :
http://gw.geneanet.org/pdesvignes2?lang=fr&p=jacques&n=sauvageot

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Publication de la page : 20 septembre 2017

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