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Au détour des JMO 29 – Trêve de Noël 1914 au bois Saint-Mard

Ah ! Les fraternisations de Noël 1914. Tapez une recherche dans un moteur de recherche sur « Noël 1914 », c’est la thématique qui écrase les réponses. Même si vous tentez « Décembre 1914 », c’est la première réponse qui apparaîtra. Voici quelques illustrations :

  • Avec le moteur de recherche Google, moteur de recherche toujours le plus utilisé en 2024 :
Recherche réalisée le 20 décembre 2024.
  • Le moteur de recherche Bing donne des pistes en images et en vidéos :
Recherche réalisée le 20 décembre 2024.
  • Avec la version de Chat GPT utilisée par le moteur de recherche Bing de Microsoft, voici le résultat pour la demande « Noël 1914 » et « Y a-t-il eu des combats à Noël 1914 ».
Recherche réalisée le 22 décembre 2024.
Recherche réalisée le 22 décembre 2024.
  • Pas mieux pour l’outil proposé par Twitter/X dénommé Gork.
Recherche réalisée le 22 décembre 2024.

Quand on lui demande d’évoquer décembre 1914, un combat quelconque, cette IA invente et finit systématiquement par évoquer ces trêves.

On voit bien le biais ici : ces outils élaborent une ébauche ou une réponse complète à l’aide de sites qui doivent être notés par l’algorithme de l’entreprise comme les plus fiables. Or, ces sites développent ces trêves de manière importante. Outre son article spécifique dans Wikipédia1 qui truste le sommet des moteurs de recherche, celui du National Geographic2, d’Historia3 ou des sites de médias4 ou institutionnels sont fréquemment utilisés. Peu importe qu’ils soient tout en nuance sur le caractère exceptionnel de ces fraternisations. La simplification a fait son œuvre, le survol des titres aussi, aboutissant à un vrai mythe. Et l’accumulation annuelle d’articles très généraux, copier-coller, continue de l’alimenter allègrement, en décembre 2024 encore.

Un exemple de copier-coller : une image, reprise partout pour illustrer les fraternisations de Noël 1914. Recherche Google Images réalisée le 27 décembre 2024.

Absentes des publications jusqu’aux années 1970, ces trêves ont été mises en valeur par de la littérature grand public, par des documentaires, dans le jeu vidéo, de plus en plus nombreux, avec un paroxysme au moment du Centenaire en 2014. Ensuite, le phénomène s’est auto-entretenu par des publications, de nouveaux documentaires… Le terme revient avec une régularité de métronome dans les recherches Google avec « Christmas Truce » avec un pic en décembre 2014 pour le centenaire.

Moins régulière en France, la recherche est mélangée entre « Fraternisations » et « Noël 1914 ». On note toutefois que ce Noël 1914 revient de plus en plus régulièrement ces dernières années. Le pic d’octobre 2005 s’explique par la sortie du film « Joyeux Noël ».

La production audiovisuelle n’est pas en reste. Certes, moins précoce que le « Ah ! Dieu que la guerre est jolie »5 de Richard Altenborough de 1969, le célèbre « Joyeux Noël » de 2005 a beaucoup fait pour la découverte de ce moment particulier du conflit par le grand public.

On trouve aussi de plus en plus de vidéos publiées sur Youtube ou sur d’autres plateformes. L’illustration montre la difficulté de réaliser de longues vidéos sur le sujet avec la pauvreté en images authentiques. Cela explique l’usage abondant d’images décontextualisées, comme les documentaires destinés à la télévision aux moyens pourtant plus importants.

Une photographie prise à la fin du conflit pour illustrer cette vignette sur Noël 1914.
Tant pis si le casque allemand n’entre en service que début 1916.

Les documentaires ne sont pas en reste. S’ils sont moins nombreux qu’en Grande-Bretagne6 (jusque dans la publicité7), on en a plusieurs en France dont « Premier Noël dans les tranchées » sorti dans la foulée du film, en décembre 2005.

Ainsi s’est construit un mythe, une histoire qui a effacé tout le reste : celui de trêves dans un monde en guerre, passant sous silence ce monde justement en guerre. Ce n’est pas un mythe isolé. Il s’en crée régulièrement en Histoire8. Et ce n’est pas un mythe au sens de mensonge, car je ne nie pas qu’il y ait eu des trêves spontanées lors de ce 25 décembre 1914. Le site du Chtimiste a d’ailleurs réalisé un travail très complet sur la question, recoupant chaque témoignage avec les JMO et montrant d’ailleurs la difficulté de cette tâche tant les rédacteurs des JMO sont peu loquaces voire muets sur ces faits9. Des mythes au sens d’histoire qui se raconte, qui est connue et qui prend toute la place sur un sujet. Mais ce mythe déforme la réalité, amplifie un phénomène ici très ponctuel et isolé. Au point que l’on pourrait avoir de ce Noël 1914 l’idée fausse d’un calme relatif sur tout le front, ce même calme que d’année en année on espère à chaque 25 décembre (comme lors des jeux olympiques, avec le même succès).

De fait, la place prise par ces trêves dans l’espace public est plus révélatrice de notre perception et de nos représentations que d’un phénomène ayant pris une grande ampleur à l’époque. Vie dans un monde sans conflit proche en décalage complet avec le monde de 1914, construction européenne qui vise à vivre ensemble en paix sont les deux moteurs de cette nouvelle lecture du 25 décembre 1914 : on met en avant l’exceptionnel qui colle à nos représentations. Cette trêve de Noël est une réalité dans nombre de familles européennes où ces fêtes marquent une pause dans la vie professionnelle ou estudiantine. Mais à la guerre point de pause, la guerre en Ukraine le rappelle10.

Ce mythe prend désormais de l’ampleur grâce aux moteurs de recherche et aux outils d’IA qui mettent en avant ces trêves au détriment de tous les autres événements qui ont pu se produire ce même jour. Alors plutôt que d’écrire un nouvel article sur ces trêves, ce qui n’a pas manqué d’arriver ce 25 décembre 2024 sur d’autres sites ou sur les réseaux sociaux, faisant du sujet un marronnier facilité par le copier/coller, je vous propose de nous intéresser à un secteur ou le mot trêve de Noël n’avait aucun sens ce 25 décembre 1914.

Première page de recherche dans « Google actualités », recherche réalisée le 28 décembre 2024.
  • Une trêve juste pour certains

Le fichier Mémoire des Hommes des soldats Morts pour la France dénombre 840 fiches d’hommes décédés le 25 décembre 1914 pour 969 pour le 24 ou 973 pour le 26. La mort ne fait pas de pause en guerre : on compte des hommes décédés des suites de maladie ou de blessure, mais aussi des tués au combat. Entre une artillerie plus ou moins active suivant les secteurs, une attaque est organisée par la VIe armée dans le secteur du bois Saint-Mard, entre Tracy-le-Val et Nampcel.

Source : Historique du 2e régiment de marche de Zouaves du 2 août 1914 au 11 novembre 1918, page 10.

Il s’agissait de repartir à l’attaque après la tentative du 21 décembre dans ce secteur actif du front. Toutefois, ce ne furent pas les troupes occupant le secteur qui furent chargées d’attaquer, mais le 3e bataillon du 42e RI (9e et 10e compagnies à l’attaque ; 11e chargée de tenir la ligne de départ française et 12e en réserve), arrivant de Compiègne le 23 décembre. Ce bataillon était détaché de la 14e DI, alors réserve d’armée, le 20 décembre. Il quitta son repos autour de Grand-Rozoy, fut transporté en camions et cantonna à Rethondes. Le 22 décembre, il passa provisoirement sous les ordres du 35e CA et rejoignit progressivement la ligne d’attaque au « Sud-Est du coude de la route Nampcel-Carlepont ».

Le fonds du croquis provient du JMO du 42e RI. Il a été réalisé le 29 décembre par le seul officier survivant, le lieutenant Demandre de la 9e compagnie.

Le général de la 37e DI a donné ses ordres la veille :

« L’attaque commencera à 9h1/2, La 73e Brigade est aux commandes. Le lieutenant-colonel Bourgue du 2e Tirailleurs est chargé de l’attaque. Il est secondé par un bataillon du 42e RI et d’un détachement du génie, compagnie 19/1.
Un bataillon du 219e RI et du 42e RI sont en réserve.
L’artillerie est chargée d’un tir d’écrasement au 155 et au 95 à partir de 7h00, complété par la neutralisation de l’infanterie ennemie par des tirs intenses de 5 batteries de 75 de l’AD37 et de 2 batteries de 75 de l’AD61.
Deux compagnies du 42e RI partiront à l’assaut, suivies de deux autres compagnies qui prendront leurs places dans les tranchées. »

La 9e compagnie fut positionnée sur la droite et la 10e compagnie sur la gauche. Chaque compagnie était à plein effectif, environ 250 hommes. Ils partirent avec 2 jours de vivres, sans sac mais avec deux sacs à terre et 100 grenades par compagnie. Il s’agissait de faire face au retour offensif allemand qui a été efficace le 21 décembre pour repousser l’attaque française.

L’horaire fut respecté par tous les acteurs. Mais en raison des difficultés pour sortir de la tranchée d’attaque, un peu de temps fut perdu, « causa peu de pertes (surtout à la 9e compagnie, 30 hommes environ) » dixit le JMO du 42e RI. Il s’agit probablement de la mitrailleuse indiquée sur le croquis original.

La moitié de la 10e compagnie (2 sections) fut attirée par un petit poste surnommé le « champignon Duhamel » et se détourna de la tranchée principale : cette erreur initiale compromit toute l’attaque de ce point. En effet, enfermée dans un boyau et ne parvenant pas à déboucher, la compagnie fut peu à peu repoussée et dut évacuer les survivants à la nuit au moment où des renforts se préparaient à arriver.

La 10e compagnie prit son objectif, mais sans le soutien de la 9e compagnie sur la gauche et commença à retourner la tranchée.

Sous les grenades depuis midi, la 9e compagnie subit à partir de 13h30 la contre-attaque allemande, poussant au niveau des boyaux mais aussi en sortant pour faire pression sur tout le secteur. Le barrage de droite céda en premier.

La 9e compagnie fut repoussée peu à peu de chaque côté par les Allemands. La dernière résistance eut lieu au niveau du boyau de communication ébauché pour rejoindre la tranchée française.

À 15h45, les derniers combattants de la 9e compagnie, le lieutenant Demandre et une vingtaine d’hommes se replièrent hors du boyau pour attendre la nuit dans les trous d’obus voisins.

Seul l’adjudant Leygnac et une dizaine d’hommes de la 3e section de la 10e compagnie réussirent à se maintenir dans la position allemande avant de l’évacuer à la faveur de la nuit alors qu’un renfort était en train d’être finalisé pour les renforcer.

Contrairement au rapport très optimiste reçu par la VIe armée à 18h15, jamais un boyau ne put rejoindre la portion de tranchée allemande conquise. Les pertes furent même importantes pour les hommes chargés de creuser ce boyau.

Sur environ 250 hommes, la 9e compagnie perdit 2 officiers et 188 soldats et sous-officiers. La 10e, 2 officiers et 163 sous-officiers et hommes de troupe. En ajoutant le tué et les douze blessés de la 11e compagnie ayant occupé la tranchée de départ, on arrive à 368 hommes pour un gain absolument nul. La majorité des pertes sont des disparus, 273 hommes : soit aucun témoin soit un seul peut attester du sort de chaque disparu. 88 noms sont listés dans la base de données de Mémoire des Hommes comme étant tués. C’est en fait toute une recherche qu’il faudrait réaliser en obtenant une liste complète des pertes, le JMO ne donnant que les noms des officiers et des sous-officiers. On peut toutefois dire que le plus jeune tué fut Pierre Moulinard, de la 10e compagnie qui n’avait 20 ans que depuis le 6 décembre. Le plus âgé n’est pas un officier, mais un engagé volontaire né en 1862, le caporal Jean Baptiste Delon11.

  • L’après

Des rapports sur le déroulement de l’opération furent transmis aux différents échelons hiérarchiques, de la division à l’armée. On trouve trace dans le JMO du 42e RI de la lettre de félicitations du commandant du 7e Corps d’Armée au commandant de la 14e DI pour le compte rendu de l’opération du 25 décembre. Ce rapport n’est pas présent dans les JMO, mais on peut espérer qu’il soit conservé dans un carton du SHD concernant l’une des deux unités12.

La conclusion de l’état-major français est simple ; les Allemands ont réutilisé avec succès la tactique qui fut déjà efficace dans le secteur les 21 et 23 décembre. Bombarder les lignes françaises pour empêcher l’arrivée de renforts, fixer les assaillants dans la tranchée conquise sous les grenades et contre-attaquer pour déborder, isoler, repousser les assaillants de plus en plus affaiblis.

Les tranchées ne disposent pas encore de réseaux continus de défenses accessoires (réseaux de fil de fer), ce qui permet d’aborder systématiquement la tranchée ennemie. Les Français avaient 200 cartouches chacun, des grenades et des sacs à terre ainsi que le soutien de quelques batteries d’artillerie. Mais l’absence de renforts a empêché de tenir les positions.

Les cadeaux pour ce 25 décembre arrivèrent dans les jours qui suivirent sous la forme de décorations.

Les deux compagnies du 42e RI reçurent une citation à l’ordre du 35e Corps d’Armée début janvier 1915 :
« Après une courte préparation d’artillerie, sont sorties avec un magnifique ensemble de nos tranchées et se sont portées d’un seul bond jusqu’aux tranchées ennemies dont elles se sont emparées. Y ont tenu jusqu’à la dernière limite des forces humaines. »
Cette citation est reprise par le général de Villaret, commandant le 7e Corps d’Armée dans son Ordre général n° 32.

Des citations individuelles furent également distribuées aux survivants : le lieutenant Demandre, les sous-lieutenants Mairot et Deguilhem (blessés) et le soldat Purcey, à l’ordre de l’Armée ; l’adjudant Leygnac et le sergent Trincklin à l’ordre du 35e Corps d’Armée ; le soldat Lafrance pour la Médaille militaire. En voici les textes :

Pour le lieutenant Demandre : « Au combat du 25 décembre a conduit sa compagnie avec intelligence et bravoure à l’attaque d’une tranchée allemande. Ayant été contusionné pendant le parcours, a rejoint sa compagnie dans la tranchée et l’a maintenue pendant six heures sous une pluie de bombes après avoir repoussé plusieurs attaques à la baïonnette. »

Pour le sous-lieutenant Mairot : « A été grièvement blessé en maintenant sa section dans une tranchée pendant une contre-attaque allemande ».

Pour le sous-lieutenant Deguilhem : « A déployé beaucoup d’énergie pour maintenir ses hommes sous une pluie de grenades dans une tranchée conquise et est parvenu à enrayer une contre-attaque ennemie. »

Pour le soldat Purcey : « Resté seul de sa section, n’a pas voulu se rendre, s’est échappé et est venu combattre avec une autre unité de sa compagnie. »

Pour l’adjudant Leygnac : « A réussi à se maintenir avec un petit groupe d’hommes dans une partie du retranchement ennemi et ne l’a évacué que sur ordre. »

Pour le sergent Trincklin : « A secondé avec beaucoup de zèle et de courage son chef de section pendant l’attaque d’une tranchée ».

Pour le soldat Lafrance : « S’est conduit avec une grande bravoure pendant la contre-attaque exécutée par les Allemands pour reprendre une tranchée, rejetant au-dehors de la tranchée les grenades allemandes qui n’avaient pas encore éclaté ; a dans la même journée ramené dans les lignes un officier grièvement blessé. »

Le bataillon rejoignit son lieu de repos le 3 janvier 1915 avant d’embarquer pour le secteur de Soissons et une nouvelle attaque à la mi-janvier.

Le lieutenant Demandre Charles Paul, auteur du croquis, a fait toute sa carrière militaire au 42e RI, depuis son service actif jusqu’à sa mobilisation. Devenu capitaine en mars 1915, toujours à la 9e compagnie, il fut grièvement blessé le 16 juin 1915 à Quennevières. Il fut touché par balle au bras droit, à la cuisse gauche et perdit son testicule gauche. Il fut décoré chevalier de la Légion d’honneur13 le 23 juin 1915 avec cette citation : « A fait preuve d’une bravoure et d’un sang-froid remarquables quoique atrocement blessé. A continué à commander son bataillon privé de ses officiers, jusqu’à l’extrême limite des forces humaines ». La perte musculaire au bras droit conduisit à son affectation à l’arrière, à l’administration centrale de l’aviation à Paris de mars 1916 jusqu’à sa démobilisation le 23 octobre 1919. Il est décédé en 194514.

En juin 1915, le lieutenant Deguilhem était toujours affecté à la 9e compagnie.

Le lieutenant Paris, marqué comme disparu, n’obtint un acte de décès qu’en 1919 par jugement déclaratif. Il venait tout juste de rejoindre le 42e RI, peut-être à sa demande. En effet, après un service actif au 42e RI, il devint officier d’administration en 1912 et fut affecté comme officier gestionnaire au CVAD 3/8. Il revint au 42e RI le 7 novembre 1914. S’il passa par le dépôt, peut-être fut-il envoyé en renfort avec le contingent de 640 recrues de la classe 1914 arrivé le 30 novembre ?

  • En guise de conclusion :

Ce qui fait la force de ces trêves, c’est leur exceptionnalité, leur isolement, leur caractère caché. Or, le mythe qui s’est construit autour aujourd’hui en fait la seule partie visible de cet iceberg de faits qui se sont déroulés le 25 décembre 1914. Car cette journée fut un jour de guerre. Peut-être pas comme les autres, mais où des hommes moururent, furent blessés, au repos, et pour certains, au combat. Ce fut une de ces journées de grignotage où les Français attaquèrent localement pour, si ce n’est trouver la faille, repousser peu à peu l’ennemi. Attaques sanglantes tout au long du mois de décembre 1914, tout le long du front.

Révélateur de nos propres représentations, ces trêves doivent être connues, mais sans jamais oublier leur contexte, leur aspect ponctuel, ce pourquoi elles furent d’abord combattues pendant le conflit puis longtemps méconnues.

  • Pour aller plus loin :

Un article donnant une vision générale sur ce thème :
https://ehne.fr/fr/encyclopedie/th%C3%A9matiques/guerres-traces-m%C3%A9moires/combattants/fraternisations-aux-arm%C3%A9es-pendant-les-deux-guerres-mondiales

  • Sources :

Anonyme, Historique du 2e régiment de marche de Zouaves du 2 août 1914 au 11 novembre 1918, Paris, Henri Charles-Lavauzelle, 1921, 57 pages.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63583121

Anonyme, 1914-1918, Historique sommaire du 42e Régiment d’Infanterie, Belfort, Imprimerie Schmitt-Frères, sd.

Service Historique de la Défense :

Sur la piste de la division du secteur :

SHD GR 26 N 330/1 : JMO de la 37e DI.
SHD GR 26 N 332/2 : JMO de l’artillerie divisionnaire de la 37e DI.
SHD GR 26 N 517/1 : JMO de la 73e brigade d’infanterie
SHD GR 26 N 845/12 : JMO du 2e régiment de marche de Tirailleurs
SHD GR 26 N 1311/1 : JMO de la compagnie 19/1 du Génie.

Sur la piste du 42e RI :

SHD GR 26 N 294/1 : JMO de la 14e DI.
SHD GR 26 N 504/1 : JMO de la 28e brigade d’infanterie.
SHD GR 26 N 628/13 : JMO du 42e RI

Archives départementales de Haute-Saône

RM 100 : fiche matricule de Demandre Charles Paul, classe 1896, matricule 634 au bureau de recrutement de Vesoul.
https://archives.haute-saone.fr/ark:/77977/vta99292e09e7918ebe/daogrp/0/2

RM 131 : fiche matricule de Paris Armand Louis Auguste, classe 1905, matricule 877 au bureau de recrutement de Vesoul.
http://archives.haute-saone.fr/ark:/77977/vta4f03d17f3ea3d7f6/daoloc/0/1


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  1. Page Wikipédia, consultée le 12 décembre 2024 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%AAve_de_No%C3%ABl ↩︎
  2. Article de National Geographic, publié le 22 décembre 2023, consulté le 20 décembre 2024 :
    https://www.nationalgeographic.fr/histoire/premiere-guerre-mondiale-treve-de-noel-1914-ce-qui-est-vraiment-passe-dans-les-tranchees ↩︎
  3. Article d’Historia, publié le 11 décembre 2023, consulté le 20 décembre 2024 :
    https://www.historia.fr/guerres-conflits-contemporains/1ere-guerre-mondiale/premiere-guerre-mondiale-noel-1914-une-treve-dans-les-tranchees-2048926 ↩︎
  4. Article de France Télévision du 22 décembre 2014, consulté le 20 décembre 2024 : https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/treve-de-noel-1914-un-match-de-foot-pour-l-histoire_3388723.html ↩︎
  5. Ce film possède une scène évoquant les fraternisations de ce Noël 1914. ↩︎
  6. Quelques pistes dans la base de données IMDb :
    https://www.imdb.com/fr/title/tt6406650/?ref_=tt_mlt_tt_i_1
    https://www.imdb.com/fr/title/tt11559242/?ref_=tt_mlt_tt_t_4
    https://www.imdb.com/fr/title/tt6406650/?ref_=tt_mlt_tt_t_2 ↩︎
  7. Étude d’une publicité britannique réalisée en 2014 (consulté le 10 décembre 2024) : https://anglais-pedagogie.web.ac-grenoble.fr/ressources-bts/christmas-truce ↩︎
  8. Sur cette notion de mythe attachée à la période contemporaine, je vous invite à écouter cette émission de Carbone 14 sur France Culture du 16 avril 2022 :
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/archeologie-des-mythes-une-plongee-dans-l-imaginaire-de-l-humanite-8764237 ↩︎
  9. http://www.chtimiste.com/regiments/fraternisations.htm Dernière consultation le 23 décembre 2024. ↩︎
  10. Point du 25 décembre 2024 par le média « 20 minutes » :
    https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/4130857-20241225-guerre-ukraine-attaque-massive-russie-jour-noel-offensive-ukrainienne-1-036e-jour-conflit ↩︎
  11. Sa fiche matricule n’est pas disponible car il s’agit d’une fiche de liste matricule (432, classe 1914). ↩︎
  12. La liste proposée par l’historique du 42e RI ne comporte que 27 noms, ce qui semble très sous-estimé. A suivre… ↩︎
  13. Son dossier n’a pas été trouvé. ↩︎
  14. Une photographie accompagne sa fiche dans le site généalogique Généanet. Il ne peut être un des hommes du clichés : ce sont des prisonniers de guerre encadrés par des Allemands. Or, le capitaine Demandre n’a pas été fait prisonnier. Camarades ? Membre de la famille (un de ses deux frères par exemple) ? La recherche est à faire.
    https://gw.geneanet.org/gducret?n=demandre&oc=&p=charles+paul ↩︎

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