Dès que j’ai vu cette photographie, j’ai tout de suite commencé à écrire pour la faire parler. Une image peut donner lieu à une courte analyse. Mais celle-ci fait partie d’une série qui va permettre d’en explorer le contexte et de faire parler non seulement la photographie « Rol 24734 – K145018 », mais toutes celles prises ce jour-là, disponibles sur Gallica.
- Mise en abyme
Un photographe de l’agence Rol est venu dans une caserne faire un reportage. Est-ce volontaire ou non, un autre photographe professionnel se trouve également dans cette caserne pour tirer le portrait de groupes et les vendre. Ce cliché nous montre comment se passait la prise de vue de ces photographies de groupes abondamment disponibles chez les vendeurs de photos-cartes et souvent étudiées dans ces pages. Il est aussi intéressant car il montre un photographe pris en train de photographier un groupe de soldat. Ce procédé, une mise en abyme, est utilisé couramment en littérature, en peinture et pour le cinéma.
C’est une scène publique : comme on le voit, les spectateurs dans le champ du cliché sont trois et on peut facilement imaginer que d’autres sont encore autour, autant par curiosité que pour se faire photographier à leur tour.
Le photographe a posé son appareil et se prépare à faire son cliché. Quinze hommes, immobiles, ont pris place sur un escalier face à lui, uniformes impeccables, répartis de manière à être tous visibles.
Le photographe a posé sa sacoche un peu devant son appareil ; de toute manière, elle ne sera pas dans le champ, ce qui n’est pas toujours le cas (voir image du 28e RI). Ces quinze hommes sont, au moins en partie, des réservistes comme l’attestent les nombreux « 6 » inscrits sur leurs capotes et le « 6 demain matin » noté sur l’ardoise tenue par les deux hommes couchés. Probablement des réservistes car les hommes au service sont en général en manœuvres avant leur libération qui a lieu fin septembre, début octobre, quand les arbres ont encore des feuilles. On peut ajouter qu’un de ces hommes est probablement un Parisien car il a inscrit « Paris 6 », certainement en voulant dire « Paris dans 6 jours ». Le sergent rengagé qui se trouve juste derrière l’ardoise renforce cette idée : lui n’a pas noté « 6 », mais juste « Paris », ce qui laisse à penser qu’il affiche ainsi son origine. Ce détail sera utile pour déterminer la localisation de la caserne où a été prise la photographie.
Pour l’unité de ces hommes, la numérisation mise à disposition par Gallica manque de finesse. Ce n’est pas un reproche car un particulier peut faire des numérisations dont le poids est supérieur à 300 Mo par image quand Gallica, ayant des dizaines de milliers de clichés sur ses serveurs, doit se contenter de mettre à disposition des images d’un poids nettement moindre. 2 ou 3 Mo pour l’image au plus fort grossissement ? Ce manque de finesse est un souci car il ne permet pas un zoom très fort (de toute manière bridé par le site) ni de distinguer certains détails, à commencer par le numéro de régiment, d’autant plus que les hommes n’ont pas blanchi à la craie ces numéros.
Par chance, un homme est venu observer et est positionné de manière à rendre visible son numéro de col : on perçoit un 31. Coup de chance car sur aucun autre cliché de la série n’est visible le moindre indice de ce type. Il s’agit donc du 31e régiment d’infanterie, dont une partie des effectifs sont stationnés non loin de Paris, à Melun. Cela corrobore l’hypothèse sur la signification de l’inscription « Paris » sur deux capotes. |
Cette photographie nous montre comment on photographiait les groupes dans les casernes au début du XXe siècle. Mais en plus, elle fait partie d’une série d’au moins cinq clichés numérisés par Gallica qui vont nous permettre de la localiser avec exactitude et de découvrir d’autres scènes de la vie quotidienne d’une caserne en 1912.
- Une vue d’ensemble
Ce cliché, le numéro 24729 – K145015, doit avoir été pris avant celui que nous venons d’étudier. Il nous permet de découvrir le lieu d’exercices de cette caserne. On ne voit qu’une partie des bâtiments, mais à première vue, il s’agit d’un complexe militaire important : on distingue des bâtiments du même type de part et d’autre d’une séparation.
Une telle vue d’ensemble a deux intérêts : celui de nous donner des points de référence pour essayer de localiser cette caserne ; celui d’expliquer la photographie.
Commençons par ce dernier point : on distingue plusieurs groupes d’hommes alignés ou en colonne. Il s’agit de recrues à l’exercice. Ils sont en train de faire une séance de l’école de section. Ils manœuvrent en colonne, par section, avec leur fusil. On voit nettement les sous-officiers instructeurs à proximité de leur section, dans des positions d’observateurs, en train d’expliquer un mouvement par exemple. On les distingue facilement car ils portent leur uniforme et non le pantalon de treillis et le bourgeron comme une partie des hommes.
Deux groupes, en plus des hommes au premier plan, portent par contre la capote, ce qui permet de distinguer les différentes unités présentes. On peut dénombrer un peu plus de 100 hommes en bourgeron et pantalon de treillis et un effectif assez semblable en uniforme. Toutefois, l’interprétation des groupes pose des problèmes qui font qu’il est difficile, comme bien souvent, de faire des affirmations. En effet, si les effectifs en temps de guerre sont connus, les effectifs en temps de paix étaient inférieurs et souvent variables : une partie des hommes n’assistaient pas aux exercices, pris par les corvées, gardes… Une compagnie est théoriquement composée de 254 hommes en temps de guerre, ce qui semble nous mettre sur la piste des exercices d’une compagnie (qui serait donc composée d’un peu plus de 200 hommes). Nous serions donc devant deux sections en uniforme en train de faire des exercices de marche en colonne par quatre tandis que deux autres sections, en bourgeron et pantalon de treillis, sont en ligne sur deux rangs. Les deux demi-sections à gauche de l’image font des exercices d’alignement, celles à droite de l’image, où chaque escouade est séparée, exécutent peut-être un exercice de changement de direction sur place comme le suggère le groupe le plus à gauche de cet ensemble.
Pour compléter cette interprétation, il est possible que nous soyons devant un exemple d’exercices qui permettaient aussi de tenir compte du mélange de nouvelles recrues et d’anciennes. L’amalgame de la classe la plus ancienne et la classe nouvellement arrivée ne se faisait pas avant plusieurs mois d’exercices. Pendant ces mois, les jeunes recrues étaient formées à part pendant que l’ancienne classe continuait les exercices de son côté. L’absence de feuilles dans les arbres indique une image prise en hiver. Les hommes en uniforme sont donc probablement les hommes de la classe qui a déjà un an de service et ceux en bourgeron et pantalon de treillis les jeunes recrues. Ils sont tous en tout cas en train de faire des exercices de l’école de section, preuve que la classe 1911 est déjà arrivée depuis au moins deux mois : ils ont déjà fait l’école du soldat, la partie de l’école de section sans arme et sont en cours d’instruction de l’école de section avec l’arme.
Dernières questions qui restent sans réponse : quel est l’importance numérique des réservistes visibles sur la première photographie ? Complètent-ils les groupes visibles ? Forment-ils un groupe spécifique ? Celui tout en bas de l’image ?
Une photographie prise en hiver va bien avec l’absence de feuilles dans les arbres mais aussi avec l’ombre particulièrement rasante visible sur presque toutes les photographies de la série. Nous y reviendrons.
Un autre détail mérite qu’on s’y attarde quelques instants : regardez en bas à droite de l’image. Un appareil photographique ! Il pourrait très bien s’agir de l’appareil de notre photographe qui a fait la prise de vue des soldats sur les marches ! Un détail peut faire douter : il porte un chapeau sur ce cliché, absent de la précédente image. Mais le manteau pourrait être le même et il semble faire un mouvement du bras de gauche pour maintenir une courroie qui pourrait être celle de sa sacoche. Cette sacoche est perceptible juste au niveau du képi de l’homme qui est devant lui et elle est bien visible dans son ombre au sol. Le chapeau permet de le différencier des militaires et de le trouver. Il n’est pas loin de son appareil d’ailleurs : il est en train de parler avec des soldats. Les a-t-il déjà pris ? Donne-t-il les dernières consignes ? En tout cas, ces hommes n’ont pas l’alignement régulier des autres escouades en train de s’exercer.
Ce second cliché est une source d’indices pour retrouver le lieu où a été pris le cliché : les différents bâtiments visibles sont autant d’éléments qui permettront une identification. De plus, ce second cliché donne un aperçu de la caserne qu’il n’est possible d’obtenir qu’en prenant de la hauteur. Il est plus que probable que le photographe de l’agence Rol soit à la fenêtre d’un étage supérieur d’un bâtiment. Qui sait, peut-être celui au pied duquel fut pris notre premier cliché ?
- Identifier la caserne
31e RI, région parisienne, et quelques indices au niveau de l’architecture de certains bâtiments d’une caserne assez vaste. Voilà tout ce dont on dispose. Le 31e RI se trouvant à Melun, c’est dans cette direction que j’ai cherché. En tapant « caserne Melun » sur le site d’enchères Delcampe qui donne accès à un large éventail d’images, un grand nombre de cartes postales ont été obtenues. Rapidement, j’ai pu conclure qu’il y avait deux casernes voisines à Melun, la caserne abritant une unité de cavalerie et la caserne du 31e RI. Et l’architecture correspond exactement à ces casernes. On peut même être plus précis : les soldats se trouvent dans la caserne Augereau.
Une fois le lieu déterminé, il est aisé d’orienter les photographie prises, de retrouver l’angle de prise de vue, soit à l’aide d’un plan d’époque soit sur des cartes postales.
Sur ce plan daté de 1904, on note l’absence de certains bâtiments, ajoutés par l’auteur pour le besoin de la démonstration, probablement construits entre 1904 et 1912. On comprend également que le cliché a été pris depuis la fenêtre du bâtiment principal de la caserne :
Sur cette carte postale, on voit la caserne sous un autre angle. On découvre alors le bâtiment d’où a été pris le cliché. Compte-tenu des bâtiments visibles, on peut émettre l’hypothèse que le photographe s’est placé dans la partie centrale pour obtenir cette vue. Attention, la vue aérienne étant postérieure d’une bonne quarantaine d’années, des bâtiments sont absents de l’image car détruits entre temps pendant que d’autres ont été construits.
On découvre la vue d’un autre bâtiment qui permet d’identifier la fonction d’un de ceux visibles sur la photographie étudiée. C’est le cas des écuries. En voici une vue extérieure et une vue intérieure.
Maintenant que l’image est localisée, la caserne identifiée et les lieux reconnus, il doit être possible de déterminer où a été prise la première image. Mais l’architecture identique des bâtiments va peut-être poser problème.
La vue du bâtiment principal de la caserne d’infanterie permet de chercher si les éléments visibles sur le premier cliché correspondent à un morceau de la façade. On retrouve sur un seul endroit de cette façade tous les éléments notés sur la photographie, à savoir un escalier, une seule fenêtre entre la porte et un coin de mur : la porte principale du bâtiment. Les quatre autres portes du bâtiment sont séparées d’un décor ou d’un coin de mur par deux fenêtres et au lieu d’une. Les autres bâtiments, y compris la caserne de cavalerie, n’ont pas une architecture regroupant les trois éléments visibles sur notre première image.
Toutefois cette démonstration a un problème : la légende de la carte postale utilisée pour l’illustrer. En effet, il est noté « Melun – Quartier de Cavalerie ». Et j’écris que la photographie a été prise dans le quartier d’infanterie. Pas d’erreur de ma part : c’est bien la légende qui est fausse. Le bâtiment principal de la caserne de cavalerie compte deux fenêtres entre la porte et le décor dans la partie centrale.
Voici ce la localisation de la prise de vue sur le plan de 1904 :
Attention : cette localisation a été corrigée en fin d’article.
- Les autres images de la série
Au moins trois autres clichés appartiennent à la série prise le même jour que celle du groupe. Elles ont été réunies dans ce court chapitre car elles offrent moins d’éléments à faire parler.
La première, référence Rol 24731 – K145016, montre une corvée en train de décharger du linge (c’est la légende du cliché). Elle nous rappelle l’importance des chevaux dans cette armée du début du XXe siècle et nous donne une vue très nette sur une voiture à deux roues, son système de freinage et, évidemment, son cheval.
Il est possible de localiser où ces hommes ont été photographiés dans la caserne : les bâtiments à l’arrière-plan, un premier qui n’a qu’un étage devant un second qui en a deux sont visibles sur une carte postale. Heureusement d’ailleurs, car le plan de 1904 ne représente pas celui qui n’a qu’un étage et cela empêchait cette localisation. |
Nous sommes devant le bâtiment principal de la caserne Augereau, on perçoit dans la lumière de ce milieu de journée (très rasante bien que venant du sud si l’orientation est bonne) le bâtiment principal de la caserne de cavalerie voisine. Elle a été prise devant la dernière entrée du bâtiment dont on voit les escaliers.
Notre attention est attirée par la composition du photographe. La voiture et les hommes en train de décharger le linge ne doivent pas nous faire oublier l’arrière-plan. Malgré le manque de netteté, deux hommes se font face, celui de gauche semblant faire face à un groupe dont seule la première rangée est visible sur la droite : la position laisse penser qu’il s’agit d’hommes en train d’exécuter un exercice. Un autre groupe, sur la gauche, en uniformes, semblent discuter en attendant. Peut-être viennent-ils de finir la séance d’exercices photographiés sur le cliché précédent, vu qu’il s’agit du précédent aussi dans la série d’images ? Celle-ci porte la cote ROL 24731 – K 145016.
Le cliché suivant aurait pu faire l’objet d’une partie dédiée, mais n’ayant pas réussi pour l’instant à localiser l’angle de prise de vue, je l’ai placé avec ces autres images de la série. La Rol 24727 – K145014 montre un officier au milieu d’hommes en train, d’après la légende, de faire le rapport.
Il n’y a pas de doutes : non seulement le cliché est la première de la série mais en plus on reconnaît l’architecture spécifique de la caserne de Melun sur le bâtiment à l’arrière-plan. Le plan de 1904 étant incomplet quant aux bâtiments existants en 1912, je n’ai pas réussi à déterminer où le photographe a immortalisé ce groupe.
Première de la série, donc première de la journée ? Prise dans la matinée comme semble le montrer l’ombre très rasante et le soleil qui se lève et donne une surexposition de la partie gauche de l’image.
Ces hommes sont habillés avec le bourgeron et le pantalon de treillis, tenue de travail et d’exercices. On ne peut qu’être frappé par l’uniforme impeccable au milieu de tenues bien moins nettes : on peut imaginer le respect qui devait se dégager de cet uniforme d’officier, marquant ainsi la supériorité du gradé sur l’homme de troupe.
L’officier est en train de faire une lecture ou une vérification devant une section assemblée autour de lui. La question de la dénomination à donner à ce groupe pose le même problème que sur l’image des groupes en cours d’exercices. A mon avis, il s’agit de quatre escouades réunies autour de leur sous-lieutenant (un lieutenant ou un sous-lieutenant a le commandement d’une section). On distingue deux caporaux grâce à leur patelette. Ils sont de face, avancés par rapport aux autres hommes rangés sur deux rangs.
La dernière image de la série n’est pas non plus localisée. La Rol 24732 – K145017 montre un « soldat sortant de la cantine une marmite dans les mains ». L’ombre est une fois encore un indice utile pour orienter l’image, mais n’ayant pas d’éléments assez précis dans le plan de 1904, je n’ai, une fois encore, pas réussi à localiser la zone photographiée.
Où va cet homme avec son récipient ? Les deux tas de chaque côté de la porte indiquent que les hommes de corvée n’ont pas encore épluché les pommes de terre, activité classique observable bien souvent sur les photographies de groupe de l’époque.
Ce soleil rasant fait que les ombres sont en direction de l’intérieur de la cantine et qu’un homme se masque les yeux, non pour ne pas être reconnu sur la photographie, mais pour protéger ses yeux de l’éblouissement.
- En guise de conclusion
Ces reportages réalisés par des agences (Rol, Meurisse par exemple) sont souvent complémentaires des clichés pris par les photographes amateurs et professionnels. Ici, ils permettent à la fois de voir comment se déroulait une séance de prise de vue d’un groupe et de découvrir des moments non posés du quotidien d’une caserne : le rapport, la cuisine, les exercices, les corvées.
Il est regrettable que ces clichés soient légendés bien trop souvent de manière imprécise : si le thème est donné sur chaque cliché (Caserne), la date précise et le lieu manquent. Il est encore possible de faire parler ces images grâce aux indices observables dans la série et surtout la mise à disposition de toujours plus de documentation en ligne, ici Gallica et les Archives départementales de la Seine-et-Marne.
Les questions restent toutefois nombreuses : y avait-il d’autres clichés dans la série ? Quelle était la finalité de cette série de clichés ? Ont-elles été utilisées ensuite dans une publication ? Le photographe est-il resté toute la journée sur place ?
Peut-être la découverte de la réutilisation de ces clichés ou de nouvelles images permettront-elles d’en savoir plus ?
- Rebondissement dans l’enquête sur la photographie de groupe
Grâce à la perspicacité de Yann Le Floch, le véritable lieu de la prise de vue du groupe semble trouvé. En effet, il ne s’agit pas de l’entrée principale car l’écartement entre la porte et la fenêtre est trop grand. Le cliché aurait donc été pris sur la petite façade (façade du côté). Un indice semble corroborer cette piste : les gouttières. Elles sont visibles sur la photographie de groupe et sur le côté du bâtiment, mais pas sur la façade principale.
Clin d’œil amusant : un siècle plus tard, ces marches sont toujours utilisées pour des photographies de groupes de militaires. Ce sont désormais des gendarmes qui posent comme sur l’image ci-dessous, puisque depuis 1945, la caserne abrite l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN).
En pointant du doigt une source de documents disponibles sur internet, Yann Le Foch me permet également de faire deux petits compléments.
Dans la base de données du Ministère de la culture, on trouve plusieurs vues de la caserne, à commencer par des copies de cartes postales. Sur l’une d’entre elles, on peut voir une vue de l’arrière des deux casernes (Augereau et Pajol) qui montre des bâtiments invisibles sur les autres clichés. C’est probablement au niveau de l’un de ces bâtiments qu’a été prise la photographie du soldat sortant avec une gamelle.
La seconde vue, récente, permet de faire un avant/après, bien que l’angle soit légèrement décalé vers le droite. Prise également depuis l’étage supérieur de la caserne Augereau, elle montre que le paysage a changé par rapport à la photographie montrant les hommes à l’exercice. Les écuries ont été rasées, d’autres bâtiments ont été construits.
Un grand merci à Yann pour ses messages qui ont permis de rouvrir rapidement cette recherche et de l’enrichir !
J’ajoute pour les curieux un excellent article, très bien illustré, sur l’architecture militaire à Melun pour en apprendre beaucoup plus sur les raisons de la construction au début du XXe siècle des casernes Pajol et Augereau mais aussi sur les infrastructures qu’elles remplacent.
Judith Förstel, « De la Seine au plateau : l’impact de la présence militaire sur l’urbanisme de Melun », In Situ [En ligne], 16 | 2011, mis en ligne le 27 juin 2011, consulté le 30 décembre 2012. URL : http://insitu.revues.org/141 ; DOI : 10.4000/insitu.141
- Source :
Gallica. Cotes dans l’ordre d’utilisation :
Rol 24734 – K145018, accès direct au document sur Gallica.
Rol 24729 – K145015, accès direct au document sur Gallica.
Rol 24731 – K145016, accès direct au document sur Gallica.
Rol 24727 – K145014, accès direct au document sur Gallica.
Rol 24732 – K145017, accès direct au document sur Gallica.
Source du plan de Melun : Gallica. Plan de la ville de Melun / dressé, dessiné et gravé par A. Degruelle, Paris, 1904. Bibliothèque nationale de France, GED-4563. Accès direct au document sur Gallica.
Provenance des cartes postales utilisées : Archives départementales de la Seine-et-Marne (77). Accès direct au site.
Cotes des trois cartes-postales (extraits), dans l’ordre d’utilisation :
Archives départementales de la Seine-et-Marne, 2FI5098.
Archives départementales de la Seine-et-Marne, 2FI5103.
Archives départementales de la Seine-et-Marne, 2FI12719.
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